Sous l’égide d’ESPON, la recherche vise à éclairer le débat politique lié à l’implantation du zéro artificialisation nette dans le cadre de la présidence belge de l’Union européenne. Cette recherche est menée en collaboration avec Xavier Desjardins (Paris-Sorbonne & Acadie) et Tim Devos (Ughent) et est portée au sein du CREAT par Alexandre Leclercq.
Pour alimenter le débat politique sur l’implantation du ZAN dans l’Union européenne, la recherche présente plusieurs finalités :
- Mettre en avant les disparités contextuelles liées à l’implémentation du ZAN dans l’Union européenne ;
- Mettre en avant les éventuelles spécificités liées à l’implémentation du ZAN notamment en matière d’enjeux territoriaux ;
- Identifier les éventuelles difficultés ainsi que les opportunités liées à la mise en place du ZAN ;
- Mettre en avant une série de points d’attention pour faciliter l’implantation du ZAN au regard des contextes, spécificités, difficultés et opportunités.
Cette expertise s’organise autour de trois points :
- Établir un benchmarking orienté sur les questions d’implémentations politiques du ZAN. Il s’appuie sur l’analyse de 8 cas européens (Czech Republic, Estonia, France, Germany, Italy, Luxembourg, Poland, Switzerland) et sur la mobilisation d’experts internationaux. Ce benchmarking vise à couvrir une variété de contextes territoriaux, une diversité dans les modes de gouvernance et aux modalités opérationnelles du ZAN. Sur cette base, un rapport d’expert est élaboré ;
- Alimenter les échanges notamment par l’organisation d’un séminaire-expert et éclairer les débats au regard du ZAN ;
- Soutenir l’élaboration du policy brief.
Dans le cadre de cette équipe de recherche internationale, le CREAT a pu amener sa connaissance du cas wallon ainsi que son expérience dans le développement territorial et les stratégies territoriales.